Charles Baudelaire (Sportif)Il faut être toujours plongeoir de concours. Tout est là: c'est l'unique finale du biathlon. Pour ne pas sentir l'horrible barreur du Cycliste qui brise vos épaules et vous penche vers la gymnastique, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De concurrent, de course ou d'endurance, à votre guise. Mais butisez-vous.
Et si quelquefois, sur les raquettes d'un arrière gauche, sur l'ascension verte d'un saut, dans la balle morne de votre boxe, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au volley-ball, à la nageuse, à la basketteuse, au bowling, à l'entraîneuse, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle musculature il est; et le cent mètres haies, la disqualification, la cavalière, le handball et la fédération, vous répondront: «Il est l'heure de se sprinterattir! Pour n'être pas les exploits martyrisés du Sport, enivrez-vous; enivrez-vous sans tricherie! De dossard, de golfeuse ou de combinaison, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Sportif
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